jeudi 30 avril 2009

Help me

Dieu que cette soirée à été dure... Arriver dans le bar et tomber sur D., c'était le scénario auquel je n'avais pas songé une minute. Elle savait que je venais, pas moi. Mais est ce que savoir aurait changé quoique ce soit ? Mal à l'aise, et ma surprise flagrante...

Les regards qui se croisent, qui se perdent. Les sms qui s'entrechoquent. Un contact physique qui ne rend rien plus facile...

Elle était si proche et tellement loin de moi... Où est l'amie que je t'ai tellement aimé ?

Et cette minute de gloire, lorsque Malo m'a citée comme parolière. Les applaudissements qui font rougir. J'aurai tant aimé partager ce moment avec Peachy, qu'elle voit ce que je suis, l'artiste qui n'a pas totalement vendue son âme au capitalisme. Nos sms pour se dire que l'alcool et les gens ne font pas passer les sentiments... Rien ne m'endort, rien ne la fait disparaitre et certainement pas "with or without you" de U2...

Ce soir, affectivement, je suis détruite...

I can't

faut que j'arrête sérieusement d'imaginer, de fantasmer en pure perte, les retrouvailles, une rencontre impromptue en boite.

j'ai des espoirs plein la tête, plein le coeur et la réalité me fout des taloches à répétition.

Mais j'peux pas m'empecher de le faire, j'peux pas m'empecher de l'aimer...

Merci...

Merci à tous.

A ceux qui...

... envoient des SMS
... appellent.
... me harcelent sur msn ;-)
... me laissent des messages sur facebook
... m'accompagnent en concert
... m'embarquentt en before et en boite
... m'invitent à déjeuner.
... me proposent d'aller me planquer chez eux, dans le sud.
... me disent combien ils pensent à moi.
... croient qu'un jour je la retrouverai
... disent l'exact contraire.
... me mettent des coups de pied au cul
... me laissent pleurer.

Merci d'être là.

Et merci à Toi, pour ce que nous avons vécu...

Asphixie

Il y a eu des tas de matin où je me suis réveillée totalement emplie d'elle. Des sentiments à profusion, l'épiderme ultra sensible, le corps entier en attente d'elle. J'ai aimé ressentir ca, j'ai adoré me dire que j'allais la sentir dans quelques heures.

Ce matin, je me suis réveillée, j'ai attendu l'asphixie dans les cinq premières minutes, comme tous les matins depuis quelques jours. Mais non, ce matin, j'étais juste débordante d'amour, débordante d'évidences, comme avant.

Puis j'ai réalisé et j'ai à nouveau manqué d'air...

mercredi 29 avril 2009

impossible

J'peux pas me faire à l'idée. J'arrive pas à me contenir, à m'empecher de lui parler, à m'empecher de la vouloir, de la désirer. C'est tout mon être qui hurle son nom, qui cogne contre un mur invisible, qui l'appelle en pleurant...

C'pas possible de se dire qu'on s'aime si fort et qu'on va devoir remettre notre histoire à plus tard, si la vie nous offre l'occasion, et que peut-être on ne se retrouvera pas...

Mon royaume pour une nuit avec elle... Rien qu'une seule, sans mots, sans contexte.. Juste elle et moi, une dernière fois, avec tout l'amour qu'on peut y mettre...

Ca ne nous soignera pas, ca n'enlevera rien à la souffrance, et ca ne changera pas les choses... C'est juste viscéral...

j'ai mal !

En arrivant ce matin, j'ai été obligé de changer mon fond d'écran.

J'ai l'impression de la gommer, petit à petit, malgré moi... Putain que ca fait mal !

mardi 28 avril 2009

dur

Relire mon blog était une connerie. Comment se remettre en mémoire ce qu'on a perdu... Très intelligent de ma part...

Heureusement que je suis sur le portable, ca m'évite de me faire un périple dans les photos...

J'ai envie de l'appeler, envie de lui envoyer des messages, envie de la serrer contre moi, de lui dire qu'elle se plante et qu'elle passe à coté de quelque chose d'important.

Mais surtout j'aimerai que le jour où elle sera prête à vivre cette vie là, elle m'appelle...

c'est fini




J'ai l'impression d'avoir un début d'Alzheimer. Je pleure à torrent et puis je me calme. Et puis d'un coup je me souviens et je me remets à chialer...

J'croyais que j'aurai envie d'en parler et puis finalement je m'aperçois qu'il n'y a rien à dire. Je ne suis pas en colère, juste résignée. J'peux pas lui en vouloir, et j'm'en veux pas non plus. C'est juste fini. J'ai remplacé une douleur par une autre, beaucoup plus forte.

Aurevoir mon amour.

Je l'ai prise dans mes bras. Nous avons pleuré ensemble. "Je t'aime" "Moi aussi" et puis "Aurevoir".

J'ai fermé la porte. Je suis allée à la fenêtre et je l'ai regardé partir. Elle s'est retourné deux fois en direction de la fenêtre. Lorsqu'elle a disparu, je me suis effondrée en larmes.

J'ai regardé la table basse, qu'elle m'a offerte. J'ai pris le pendentif qu'elle m'avait donnée pour me protéger et je l'ai remis. Je n'ai pas eu le temps de la graver sur ma peau. Je la porterai tout contre.

J'ai appelé mes amies, entendu des mots réconfortants, des évidences aussi.

Elle va tellement me manquer.

On ne cesse pas d'aimer parce que l'on se quitte. On finit juste par endormir une part de soi.

dimanche 26 avril 2009

change side

Je n'ai jamais eu autant envie de changer qu'actuellement... Changer physiquement... Perdre ses kilos qui me font parfois perdre confiance en moi, malgré le désir que je peux susciter... Etre capable de me débarasser de cette jalousie et possessivité qui me bouffent émotionnellement et nerveusement... Ne plus avoir besoin des autres pour tenir debout, et d'ailleurs, arrêter de tomber.

J'ai besoin de me retrouver, de penser à moi avant tout, de donner un sens à mon existence et de savoir sur quoi je veux travailler. Arreter de rêver, arrêter de projeter et d'imaginer et agir, enfin ! J'en ai marre de parler pour ne rien dire, de faire des plans et commencer mes phrases par "un jour". Je veux être solide pour l'embarquer avec moi, à l'heure où nous nous affaiblissons à vue d'oeil... Comme on dit, qui m'aime me suive...

Alors dans les jours à venir, il va y avoir des changements...

il ne reste que peu de temps...

Et si elle ne faisait rien pour me retenir ?

vendredi 24 avril 2009

oscillation

Je suis partagée entre une douleur sourde, qui m'assaille continuellement, qui me fout des coups de poing dans le ventre à me faire pleurer - un amour qui se renforce mais dont nous ne profitons pas, perdue que nous sommes dans des limbes dont nous n'arrivons pas à revenir - un désir d'Elle qui oscille entre la pulsion primaire et le besoin d'abandon dans ses bras - L'envie de parler et l'incapacité à le faire si l'on ne vient pas me chercher, si on ne démontre pas un véritable interet, bête que je suis à croire que mes états d'âme emmerdent le monde (encore que j'en suis clairement convaincue) - L'envie de faire la fête, de voir mes amis, mes potes, contrecarrée par un état qui me pousse à rester, extatique, allongée sur mon pieu, les yeux dans le vide.

J'aimerai juste retrouver un semblant de paix. Passer une soirée, une journée, sans qu'un voile de tristesse, de douleur, ne viennent obscurcir ses/mes yeux et qu'on arrive simplement à être Nous, au milieu de nos Moi torturés. Ca doit pouvoir se faire j'en suis sure...

Slippery When Wet

On parle de Suzan Boyle, cette nana au physique disgracieux et à la voix incroyable. On a du lourd aussi en France et hier soir, j'ai eu une vraie bonne surprise qui a évité que je regrette amèrement les 10 Euros de l'entrée au gibus.

Le groupe s'appelle Slippery When Wet.

Ils sont arrivés sur scène et on s'est dit "woh", on a rigolé un peu parce qu'un groupe d'adultes-d'age-avancé-au-physique-très-standard, ca collait pas tellement avec l'ambiance ado-fashion du concours... C'est vrai qu'on les aurait plutot imaginé au bistrot du coin à lire l'équipe. Et puis ils ont commencé à jouer et là c'est le choc. Le guitariste semblait se balader tranquillou, le bassiste était bon (ce qui est loin d'avoir été le cas hier soir - Mais j'ai toujours eu un problème avec les bassistes), la batterie était au millimètre et la chanteuse était juste incroyable. Une putain d'énergie, une sorte de Bonnie Tyler revisitée qui dégageait un truc électrique. On avait juste envie de hurler, taper dans les mains, danser (et pas uniquement parce qu'ACDC ca carbure niveau ambiance). Ils étaient bon, très bon, et franchement, je suis prête à me déplacer pour les revoir... Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas tripé comme ca sur un groupe.

http://slipperywhenwet.fr

jeudi 23 avril 2009

Suzan Boyle - I dreamed a dream

Suzan Boyle c'est l'extraterrestre de l'Angleterre. Encore que j'ai découvert il y a peu qu'elle a déjà chanté professionnellement auparavant, donc le coté "je veux devenir chanteuse professionnelle" c'est quand même un peu gros. Ca sent quand même un brin le coup de pub cette affaire, parce qu'ok elle n'est pas hyper jolie mais soyons clair, elle n'est pas non plus immonde à gerber, et qu'elle semble avoir un max de personnalité... A ce titre, si elle avait voulu se faire sauter, elle aurait pu ! Faut pas déconner, ya des moches de compet' qui finissent mariés et qui osent même enfanter...

Ce qui m'a particulièrement marquée lorsque j'ai visualisé la vidéo, c'est qu'ok elle a une belle voix, mais soyons clair, c'est bardé d'effets, hyper pro. Alors soit les anglais ont des moyens vachement plus énormes que les notres (parce que chez nous, même quand ya de la reverb, souvent trop d'ailleurs, ca a toujours l'air amateur alors que chez eux, on pourrait enregistrer un disque rien qu'avec la bande son de youtube), soit c'est quand même vachement bien orchestré pour que le public et les internautes fassent un buzz !

Par contre, tous les liens d'intégration de youtube ont été désactivé pour cette vidéo - Sont chiants j'ai du me résoudre à aller sur dailymotion que je déteste !



Suzan Boyle Britain's Got Talent Incroyable talent

future

Je me rends compte combien être séparée de l'autre est important. On oublie vite le manque, l'envie, le désir quand l'autre est là.. On s'habitue à sa présence et il n'y a plus autant d'impatience à la retrouver.

Je ne veux pas perdre ce gout d'aventure et d'urgence dans notre histoire, même si nous sommes ensemble, même s'il n'y a plus l'inquiétude de se perdre (encore que ceci ne soit pas totalement résolu actuellement, mais j'ai bon espoir comme on dit..). J'ai pris gout à nos discussions sur msn, à nos sms passionnés, à nos retrouvailles enflammées, à penser à elle lorsqu'elle n'est pas là... Et si j'ai bien l'intention de l'avoir à mes cotés plus souvent qu'auparavant (et en ce moment c'est juste le bonheur de ce coté là, je savoure ce temps là), j'ai aimé, hier soir, jouir et m'endormir, seule, en l'ayant totalement en moi.

Je n'ai jamais été si sure de notre vision du futur et de notre couple.

mercredi 22 avril 2009

ferme les nyeux

Au boulot, le mec de l'accueil a eu un léger pétage de plombs et a posté sur le blog de l'agence une citation oh combien mémorable

"S’aimer c’est ne pas regarder dans la même direction, mais fermer les yeux et voir la même chose."

En gros, pour qu'on s'en sorte avec Peachy, faut qu'on ferme les yeux quand :

1/ On a faim, les chances qu'on visualise toutes les deux une raclette sont assez énormes et à partir de là, on peut d'hors et déjà annoncer une relation durable non ?

2/ On a envie de baiser. De toute façon, quoiqu'on voit, l'autre sera partante !

3/ On est vendredi soir, en before, on visualisera vachement bien un rail de coke. Encore qu'on a décidé de ralentir (pour ne pas dire stopper).. De toute facon, mon sinus me fait payer mes dérives.


J'préfère autant qu'on regarde dans la même direction et qu'on pense de manière autonome :-)

sau 4

Lorsque je vais à l'hopital, je trouve quand même de quoi m'amuser... J'ai tripé dessus pendant un moment et j'ai fini par prendre une photo...

accroche toi - Accroche moi

Je sais que ce n'est facile pour personne et qu'essayer de partager nos douleurs respectives est à peu près la seule chose que nous pouvons faire actuellement. Je m'en veux de perdre patience, d'être en colère contre la terre entière pour des ressentis auquels je ne suis pas habituée et de passer mon ennervement sur toi, qui n'a pas besoin de ça. 

J'ai peur que toute cette souffrance, qui se colle à nous et nous asphixie, ne finisse par nous éloigner, par nous séparer, alors que je ne souhaite, au contraire, que réussir à passer ce cap pour que notre couple n'en soit que plus fort. 

On vit des heures difficiles, on teste notre solidité à l'heure où d'autres en sont encore à se demander s'ils partiront en vacances ensemble. On passe des épreuves qui nécessiteraient des années de connaissances de l'autre, pour savoir comment agir/réagir sans heurter, sans en rajouter. On s'accroche l'une à l'autre comme une petite bouée perdue dans l'océan en priant pour voir terre un de ces quatre. Une petite île, un palmier (et une borne wifi ?) pour construire ensemble quelque chose qui marchera forcément, puisque nous en avons envie. 

J'ai passé des mois à te dire que je t'aimais sur ce blog, à essayer de te le prouver au quotidien. Aujourd'hui, nous sommes dans les plus belles preuves d'amour, à rester et croire en nous, à tenir debout quand l'envie de s'écrouler et de lacher prise se fait plus forte. 

Je te regarde, souvent, tout le temps, je ne peux détacher mon regard de toi, pour graver ces instants en moi, pour me souvenir, plus tard, du prix de cet amour là... Il y a des couches de peurs, d'angoisses, de stress, de colère et en dessous, restent, plus forts encore, les sentiments que j'ai pour toi... 

Nous sommes plus solides... Ensemble... 

[Love-U]

mardi 21 avril 2009

dure est la chute

On se dit que tout va bien, que ca va aller. On se le repete encore et encore jusqu'au moment où on se rend compte que se mentir ne va pas changer les choses et que mettre un torchon (pour ne pas dire un drap) sur la douleur n'est pas la solution.

Le problème, c'est qu'une fois qu'on se met à assumer que rien ne va plus et que dedans c'est le merdier, la solution pour se sentir mieux n'est pas comprise dans le package.

Je parle en ce moment, je parle beaucoup et j'ai l'impression de ne rien dire, de ne pas savoir quoi dire ni vraiment exprimer ce qui ne va pas. D'ailleurs je ne sais pas vraiment où ca déconne. Juste un mal-être au fond, une sorte de hamster dans les entrailles qui ronge les parois (mais je n'en viens pas encore à espérer qu'on me colle un briquet à proximité) et je tourne les choses en rond en espérant y voir plus clair et se frayer un chemin dans les méandres de mes multiples Moi.

Je sais que je vais reprendre pied rapidement, je n'ai pas le choix de toute facon et je n'ai pas le temps de me tourmenter si je veux construire un semblant d'existence dans les mois à venir. Mais putain, je déteste l'asphixie au réveil, les cycles dans la journée entre bonheur et douleur foudroyante, les envies de dégueuler le hamster et les phases de rejet en bloc pour tenir le coup.

Ce n'est qu'un mauvais moment à passer et si ca se trouve, demain matin, tout ira mieux. Surement.

lundi 20 avril 2009

Déménagement

Encore un déménagement... Un de plus... A croire que mes blogs sont définitivement maudits et que je n'arriverai jamais à rester à la même adresse plus d'un an... 

Voyons le positif, il n'y a que l'url qui change... Je vais perdre tout le boulot de référencement et de links fait depuis tous ces mois mais c'pas grave, ce n'est qu'un blog au final ! 

Je vous tiens au courant rapidement des derniers évenements.. Promis ! 

jeudi 16 avril 2009

comme quoi !

B.P, hier, tu m'as dis qu'il fallait que j'arrête de prendre du recul, que j'arrete de m'empecher de ressentir et que je pense à moi parce que personne ne le ferait pour moi...

Bah, sois rassurée, aujourd'hui, je ressens plein de choses...

J'ai mal !

mardi 14 avril 2009

Accès restreint

Je n'ai pas encore le courage de parler de tout ce qui arrive mais si vous lisez ce message, vous en saurez forcément plus, prochainement...

Laissez votre courage en commentaire, on saura quoi en faire !

dimanche 12 avril 2009

En direct de Vierzon

Attention, aujourd'hui, du lourd, du très lourd, du post king size à se taper le cul par terre (bon j'en rajoute un peu mais je suis à Vierzon, j'essaye de faire réaliser aux gens qu'il ne faut pas me laisser seule sans nouvelles, sinon je vais déprimer sec alors venez me lire, au moins)
Je fais dans le roman photo aujourd'hui, histoire de bien vous faire triper et d'économiser l'usure de vos yeux ;)

Déjà, il faut que je vous raconte ce grand moment de partage avec Joker dans le train Paris-Vierzon, lui miaulant (si on peut encore appeler ca un miaulement, je dirai plutot un mugissement rocailleux) et moi le caressant, suppliante, parce qu'évidemment, j'étais dans un compartiment avec six personnes très patientes :)
Chat est totalement shooté (il est 20H30 et il n'est toujours pas revenu à la normale, 10h déjà qu'il a pris son 3/4 de comprimé - Il titube, tient à peine debout mais MIAULE comme un porc, ce que je voulais justement calmer).. Le plus marrant c'est qu'il louche gravement... Preuve en image ..

Une après-midi et mes parents veulent déjà le fourrer à la SPA - Vous comprenez pourquoi je ne peux plus le garder ? ;-)

Ma mère, qui a l'oeil (et surtout qui surveille que sa fille ne tape pas trop de délires vestimentaires et/ou corporels, a vu tout de suite que mes pieds portaient des Docs Marten's ("les mêmes que les vieilles dans le placard") .. Je pensais qu'elle les avait jeté depuis le temps mais non, elles étaient encore là, avec leurs lacets noir et blanc en damier et le cuir troué... Je les aime toujours autant et j'ai retrouvé mes 15 ans ;)



Et c'est connu, toujours le meilleur pour la fin... Deux photos de mini-moi - J'ai toujours eu du gout pour les lunettes !
Peachy aura des exclus de photos papier quand je rentrerai, qui sont encore plus géniales niveau dossier compromettant - Je vais réfléchir si je les scanne ou pas ;-)

dimanche pourri

Je pars tout à l'heure, toussante et dégoulinante (de morve parce que je le vaux bien) à Vierzon ! Comme d'hab, je vous demande la plus grande compassion...

Et puis, en vrai, j'ai peur de trouver ma mère totalement changée, voire méconnaissable à cause du cancer et de la chimio qu'elle a commencé ! Déjà elle aura encore ses cheveux, ce sera moins choquant !

Et puis today, c'pas non plus la fête pour Peachy ! J'irai bien me planquer dans un bunker avec elle. On sortirait vers 2030, ca me parait une bonne année !

Je vais de ce pas droguer mon chat pour qu'il pieute dans le train ! Youhou !

samedi 11 avril 2009

brèves de vies

*Ceci est une histoire vraie*
*Si vous pensez reconnaitre quelqu'un, n'hésitez pas à vous moquer*

Menilmontant - Peachy et moi partons en mission aux halles pour refaire mon pass navigo, chose prioritaire malgré cette saloperie de maladie qui va me tuer surement (ou pas!)

On arrive au métro. Peachy décide de s'arrêter au guichet pour demander si une personne n'aurait pas déposé un porte-carte perdu (on ne sait jamais mais oui elle est nettement optimiste). Le monsieur lui répond gentillement que rien n'a été apporté. Et là, incrédule, les yeux me sortant de la tête (limite), je vois ma femme dire au monsieur de la RATP "Bon bah on va frauder pour aller à Chatelet et j'vais la faire passer sur mon pass navigo"... Je vous jure que je me suis demandée si ma chère et tendre n'avait pas pris de la drogue derrière mon dos tellement c'était hallucinant. Le monsieur lui explique que non ca va pas être possible, qu'on va se faire choper et que l'amende va nous faire mal au cul (après le serrurier on va peut-être limiter les frais)

Du coup, au lieu de frauder, programme prévu à l'origine, j'ai été à la machine dépenser 1,60 euros pour un ticket de métro, grace à la minute de délirium de Peachy ! Oh yeah !

Bonus Track : Peachy sur ma chaise de bureau aérodynamique, je tente de choper ses jambes (ne demandez pas pourquoi), perte d'équilibre, elle tombe en arrière en m'embarquant avec elle... Elle se détruit le dos, je me détruis le genou et l'aine et la chaise de bureau a perdu définitivement son dossier dans la bataille - Ce soir, c'est la maison des estropiés

Bonus 2 : Joker part à Vierzon avec moi demain - Il va s'installer chez mes parents - J'ai acheté de quoi le shooter histoire de ne pas vivre l'enfer dans le train - Aurevoir le chat !

vendredi 10 avril 2009

et puis merde

Un jour, une histoire, une vie, un reve, un monde et puis quoi ? On va où comme ca ? Je m'en tape un peu en fait de savoir où je vais.. De toute facon je le sais déjà que je ne vais nullepart, c'pas comme si c'était une surprise.. Alors toi et moi dans cette merde là on aura toujours envie de vivre ce genre de plan, de se donner à fond, de rever nos vies comme des idiots avec des théories foireuses et quand bien meme, ca menerait quelque part, ce ne serait qu'un joyeux coup de bol.. Oui c'est ca, de la chance, et uniquement ca ! On ne va pas commencer à croire que ce sont nos actes, nos pensées et nos envies qui font ce que nous sommes et ce vers quoi nous tendons.. Ca va pas non ?

Mauvaise nouvelle pour Drine

Ceci est un post totalement adressé à une seule personne : Drine ! Pour les autres, vous pouvez fermer les yeux ;-)

Drine, j'ai acheté un fer à repasser cet aprem ... *Non pas frapper*

C'est mal de voler l'idée de cadeau de quelqu'un... Shame on me :)

loose

Au pays des bonnes nouvelles, parce qu'il y en a une aujourd'hui, une petite, une minuscule mais bon, même si c'est vraiment pour dire que je positivise à mort que je vous en informe... (je suis desespérée en vrai mais bon j'ai une femme nue qui danse derrière moi à l'heure où je poste, alors ca va)

Mon sinus, le salopard infecté dont tout le monde a entendu parlé, commence à se revider par le nez, après 5 jours d'antibiotiques, ce qui laisse présager que je serai soignée vers 2012 à ce rythme... Et puis les antibios, ils ont interet de s'accrocher parce que maintenant, je crache ma race grace à Bronchitounette, super héroine de ma vie, qui me fait tousser jour et nuit (j'ai peur qu'un truc finisse par se barrer, un rein, un poumon ou mon foie tellement c'est violent) ... J'parle même pas de l'asthme hein parce que ca c'est juste la cerise sur le gateau ! Non je suis en train de mourir mais je le fais entourée d'amour, c'est presque moins grave.. Presque !

Mais le pire, parce que ya toujours un pire quand on a la loose-au-cul, c'est qu'hier soir, je ne sais où, j'ai paumé mon porte-carte... Alors je le savais que le pantalon de tailleur avait des poches pourries pas adaptées pour un sou à la vie quotidienne mais fuck quoi ! Du coup, opposition ce matin sur la CB et je vais devoir aller me faire refaire pass navigo et carte UGC ! Si on considère que j'ai plus une tune, la perte de la CB n'est pas un grand drame en soi je serai moins tenté de dépenser (on peut rever)

Bref, là, je vais aller me blottir dans les bras de Peachy et attendre la mort ! Oui je vais faire ca !

jeudi 9 avril 2009

malade, toujours encore

je ne suis pas morte mais j'en rêve ! Parce qu'ajouté à l'infection du haut, voilà l'infection du bas (pas trop bas non plus hein)... Mes poumons sont morts mais pour que ce soit drole, je me tape une bronchite très particulière, l'Asthmatiforme, celle qui en plus de t'étouffer avec des sécrétions vertes ignobles, tente de te tuer en fermant ta trachée et en t'empechant vraiment vraiment de respirer...

Du coup c'est cool, je tousse comme une perdue, entre deux respirations digne d'un octogénaire cancereux, et ca empêche Peachy, qui passe la semaine avec moi (même les nuits oui oui) de dormir... C'pas que j'ai peur qu'elle me quitte mais un peu quand même ! Remarquez, cette nuit elle ne m'a pas insultée, j'envisage de tenir un jour de plus ;-)

J'en ai marre en vrai !

mercredi 8 avril 2009

doutes

Qu'est-on pret à accepter par amour ? Quelles sont les concessions qui ne viennent pas modifier douloureusement son âme ? Qu'elle est la limite avant de commencer à se renier ? Un peu ? Beaucoup ? Trop ? Merde je meure ?

Et puis, si cela arrive et que l'on passe des mois, des années à tout reconstruire, à tout retaper, à se découvrir dans la souffrance, est ce qu'après, on peut vraiment remettre le couvert ? Recommencer à croire qu'en s'oubliant, une relation peut tenir ? Je ne crois pas ! Mais le plus inquiétant est plutôt de faire foirer les relations les unes après les autres de peur d'être à nouveau en danger, et que pour se protéger, éloigner les gens est LA solution.

Je sais exactement où sont mes limites et ce que je suis prête à accepter. Mais j'ai encore un doute sur l'envie de concéder...

mardi 7 avril 2009

Etre different

On ne sait jamais vraiment où on va. On fait des choix, des sacrifices, des concessions et vogue la galère en priant pour obtenir un peu de bonheur et surtout pour avoir l'impression d'être vivant et d'évoluer. Encore que la majorité se contente de stagner devant la télé en évitant soigneusement de réfléchir au sens de la/leur vie.

Parfois, j'aimerai être une personne lambda, qui trouverait son bonheur dans une jolie petite vie, avec une jolie (si possible) petite femme, un joli petit appart dans une jolie petite ville et s'épanouir dans une fonction subalterne. Si j'avais le permis, j'aurai aussi la jolie petite voiture, cela va s'en dire. Je me trouverai des passions stupides, comme la collection des grenouilles en porcelaine, ou le macramé, j'harcelerai mes amis de mails débiles qui n'interessent personne et j'essayerai de m'inventer un talent artistique grace à la peinture sur porcelaine (oui je ferai mes grenouilles moi-même youhou)... J'irai au ciné, je ferai croire que j'ai de la culture après avoir détesté DragonBall Evolution et la vie continuera ainsi jusqu'à la retraite où j'aurai peut-être les moyens de partir m'installer dans une grande maison... dans la creuse... Yeah !

Et puis non, certaines personnes ne sont pas faites pour cette vie là et ce serait les tuer que de les obliger à rester statiques. On ne peut forcer personne à changer, dans un sens comme dans l'autre et les fondamentaux de ce que nous sommes ne peut pas être modifié, ce serait se mentir que de croire que l'on peut devenir une autre personne, simplement pour faire plaisir au monde qui nous entoure.

En ce moment, les choses changent, on fait des choix, surtout Peach, et je n'aurai de cesse de m'accrocher à nos évidences pour tenir le coup... This way is the right way !

mal

Le docteur, il m'a donnée un anti-douleur qui tue sa race.... Je le prends, et quelques vingt minutes après, je plane au pays des bisounours, sans douleur... Bon l'inconvénient, c'est que mon cerveau est nettement au ralenti (oui comme d'hab me direz-vous, mais là c'est pire un peu) et que je patine dans la semoule...

Mais surtout, le problème, c'est que le cacheton n'est efficace que deux ou trois heures et qu'ensuite la douleur revient me persécuter... Et le drame, le vrai, c'est que je n'ai droit qu'à trois comprimés par jour (au quatrième je m'autodétruis je suppose), ce qui laisse quand même pas mal de temps de fiesta à la douleur...

Je prie pour que les antibios fonctionnent, ce coup ci, et que je sois VRAIMENT débarassée de cette putain d'infection qui me crève depuis deux mois...

(L'infection se situant dans la tête, je ne peux pas envisager de couper net la partie infectée... Balot)

lundi 6 avril 2009

without

Le mélange de désir violent et d'amour passionné est la meilleure drogue que j'ai gouté jusqu'alors...

I'm a junkie... Without limits... Without ethics... Without fears... Without end...

dimanche 5 avril 2009

Ou ?

C'est mal mais c'est doux
Et je m'en fous
Si sans morale je voue
Un amour à tout
Et à rien surtout
C'est mal sur le coup
Tu parles qu'on s'en fout
Je venge à un partout
Les pauvres coeurs tout mous
Je fais de leur courroux
Des colliers de dégouts
On se rejoint en d'sous
Dans le même trou...

On l'avale notre salade

Et j'y joue et je m'y prete
A cette mascarade.
Aussi fou que je suis prete
Du social à leur salade
Et j'y joue et je m'y prete
A cette débandade
Du vital de plomb aux amphet'
On l'avale notre salade.


J'ai jamais été aussi concerné par mes propres textes...

Un soir

Je suis seule pour la première fois depuis 10 jours... Le grand retour de l'Autre, de l'Officielle et c'est le manque qui ressurgit, planqué qu'il était, attendant son heure, sachant bien que lui aussi aurait son retour triomphal...

J'avais pris gout à sentir la présence de Peachy au quotidien, d'admirer son corps tandis qu'elle cuisinait, de tomber sous le charme de son coté enfant devant Desperate, de lui faire des calins sur le canapé, les pieds sur le pouf, de lui faire l'amour n'importe quand, sans pression, sans deadline...

Oui j'ai pris gout à cette vie qui sera la notre, one day, parce que notre histoire, ce que nous sommes ensemble est évident et lorsque je la regarde, je n'ai pas peur de demain, même si demain sera douloureux sous bien des aspects... On tient bon, on s'accroche, et un début d'histoire tel que le notre aurait surement séparé bien des couples tandis qu'il nous renforce, jour après jour...

Mais restons léger alors je vais vous raconter une histoire drole, encore que je ris jaune...

Vendredi soir 21H30, j'éteins la lumière, j'entends Peachy trifouiller la porte et sortir. Je sors à mon tour et je claque la porte et là c'est le drame. J'avais imaginé qu'elle avait pris les clés sur la porte au passage, et je n'ai pas eu l'intelligence de vérifier... Porte fermée, clés à l'intérieur... La mauvaise blague...
On a essayé d'ouvrir la porte avec les stratégies carte d'identité/bancaire/tournevis sans succès...
On ne voulait pas faire chier les gens en demandant à dormir chez eux, du coup on a appelé un serrurier... Deux mecs sont arrivés, deux connards, qui n'ont pas attendu qu'on valide le devis pour défoncer la porte à la tenaille, qui se sont foutus de notre gueule royalement et qui nous ont volé 300 euros pour 25 secondes de taf.. 150 euros chacune... Mal au cul je vous l'assure... J'ai jamais autant détesté la sodomie que vendredi soir ...
A ceci s'ajoute bien sur les quasi-quarante-euros de la nouvelle poignée de porte que j'ai installé avec amour ce matin... Un beau bilan de week end

Et si on ajoute à cela un mal de tronche qui se refuse à partir, des saignements de nez continuels, et une fatigue que je combats comme je peux... Le spectable de tribal dance de ce soir relève un peu le moral, mais faut pas déconner, c'est quand meme la loose. Le positif, c'est que la loose à deux, c'est moins douloureux...

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