dimanche 23 août 2009

déconnexion

Aurevoir les gens ! A dans une semaine (sauf si j'ai un furieux besoin de bloguer au cours des vacances) !

vendredi 21 août 2009

lachez moi

Plus on minimise mes émotions et plus je les planque. Je me souviens de cette époque, pas si lointaine et pourtant de moins en moins proche, où j'en avais été réduire à masquer tout ce que je ressentais, du moins tout ce qui était de l'ordre du douloureux ou de la remise en question. J'étais devenue une image de moi, celle qu'on attendait, souriante et enjouée, parce que bon, c'est vrai que personne n'a envie d'être avec moi quand je ne vais pas bien ou que je bosse sur ce que je suis... Bilan, j'ai fini par exploser et le résultat ne fut pas joli joli.

Je déteste les gens qui savent mieux que toi ce que tu ressens, ce que tu dois vivre et comment le vivre, qui décide ce que tu es en droit de ressentir ou non... C'est fou ca, de se croire mieux placé que la personne elle-même pour juger de ce qui est juste ou pas de ressentir.

Je sais que je suis très chiante lorsque je me braque et qu'une fois que l'on m'a bloquée, il est bien difficile de me décoincer... Mais en ce moment, il y a comme une sorte de saturation de la dictature émotionnelle... Marre que l'on me dise quoi penser, quoi ressentir, comment me comporter et comment agir... Je fais ce que je peux mais surtout, surtout, je fais ce que je veux !

Merde les gens à la fin !
Putain, je vais passer mes vacances à ne penser à rien ni personne ! Allez tous vous faire foutre, au moins pour une semaine !




jeudi 20 août 2009

Les vacances

Alors déjà, la dernière fois que je suis partie en amoureuse en vacances, c'était il y a des années et c'était plus en ennemies que nous étions parties. Même au soleil, un couple qui se déchire continue de se déchirer...

Du coup là, c'est un peu noël et le jour de l'an réunis, l'obligation d'être heureuse en moins (parce que je le suis sans avoir besoin de me forcer - C'est fou ca !) et aller bronzer à Bordeaux (et enfin voir mon fan club bordelais qui me tanne depuis des siècles pour que je descende est bien cool ! ) avec Elle me remplit de joie.

Alors oui je vous nargue avec mes vacances, tandis que vous bosserez, mais je viens de me taper deux mois de "Ah non j'peux pas j'suis à lieu-trop-top-où-ya-la-mer" donc j'ai le droit !

Et comme j'ai six ans et je suis très amoureuse, je peux même crier

JE PARS EN VACANCES AVEC PEACHY !!
YOUHOUUUUUUU!!!!!!!!

Les tests à la con

Version femme



La branchée
100%
La choquante
75%
La leadeuse
75%
L'artiste
75%
La sportive
75%
L'altruiste
63%
La joueuse
50%
La romantique
50%
La beauf
38%
La renfermée
25%
La babacool
13%
La old-school
0%

Version homme
http://quizfarm.com/quizzes/mec/Falten/quel-bougre-estu/

e drôle, excentrique
88%
le goth, emo...
75%
le timide, mystérieux
75%
le fashion, coquet
75%
l'endormi, grunge
75%
le teuffeur, clubbeur
75%
le beauf
50%
le prof, je-sais-tout
50%
le grand enfant
50%
l'artiste, altermondialiste
50%
l'androgyne
50%
le geek, casanier
25%


Oui c'est un test qui ne sert à rien mais c'pas grave !


T'es pas une fille toi

Androgynes, Butches, Camionneuses, Masculines, nous qui ne sommes pas reconnues dans les codes sociaux et hétéronormés, nous qui ne sommes pas acceptées comme des femmes à part entière, puisque de simples ersatz, nous aussi... Pourtant...

Nous passons des heures à courir les magasins pour trouver LE tshirt parfait, pour aller se montrer en boite. Oui, Le tshirt qui se mariera génialement avec notre jean délavé-déchiré-usé acheté tel quel à 80 euros (et non, maman, ca n'aurait pas eu la même gueule si je l'avais fait moi-même avec des ciseaux et de la javel, non je t'assure. Oui c'eut été plus économique, en effet.)

Nous passons des plombes à nous coiffer. Parce que l'effet décoiffé-sortie-du-pieu ne s'invente pas et que chaque mèche est soigneusement placé aérodynamiquement grace à la MGI (Marque de Gel Idéale) (après test de 72 produits différents - Que Vivelle et Fructis viennent taper chez les gouines pour son panel de consommatrices !)

Nous passons un temps fou à décider de ce qu'on va se foutre sur le cul. La différence avec les fem, c'est qu'elles font en sorte d'avoir l'air apprétées, endimanchées, soignées tandis que nous visons l'effet Nan-mais-j'ai-sauté-dans-le-premier-truc-qui-passait parce que nous, on vise la classe inée (même si elle est fake) plutôt que de prôner le fake visuel (personne n'est dupe, les fems aussi ont une sale gueule au réveil, on le sait on vous baise :D )

Nous hurlons à la mort devant le miroir en cas de boutons, points noirs, cheveux blancs ou rides. Et oui nous nous ruinons en crèmes diverses et variées pour sauver nos gueules.

Nous demandons, la larme à l'oeil, à notre chère et tendre, si notre cul n'est pas trop gros dans le jean cité plus haut. Et que oui nous attendons la réponse "Chérie, tu es magnifique et ce jean te fait un cul d'enfer" même si ce n'est pas tout à fait la vérité... La confiance en soi a toujours était plus forte qu'un cul parfait... Sachez le !

Nous allons acheter des tampons et/ou serviettes hygiéniques parce qu'aussi incroyable que cela puisse paraitre, il n'y a aucun lien de cause à effet entre les cheveux courts et les règles donc la féminité.

Nous faisons la vaiselle, la lessive, les courses, et que oui on peut aussi changer une roue. D'ailleurs, changer une roue ou déboucher les chiottes n'a jamais été une tâche d'homme, c'est juste que les femmes vous refilent les tâches qui les emmerdent en vous faisant croire que c'est super viril. Et nous au moins on sait programmer le magnétoscope ET le lave-vaisselle.

Nous aussi avons besoin de sentir un regard énamouré sur nos formes on ne peut plus féminines et que se sentir désirées est primordial ! C'est pas parce qu'on n'affiche pas nos nibards à la face du monde qu'ils ne méritent pas un peu d'attention.

Nous aimons nous faire retourner au lit. Nous ne sommes pas toutes actives et n'utilisons pas toutes un gode-ceinture. Active/Passive n'ont jamais été des roles définis par l'identité sexuelle ou visuelle.

Nous chialons comme des cruches devant Légende d'automne parce que quand même c'est triste. (Fonctionne avec n'importe quel autre film, oui vous pouvez pleurer devant le roi lion)

Nous lisons la presse féminine qui nous promet un corps de rêve en un mois ou closer. Nous n'aimons pas toutes la moto et le foot (et vu le nombre de nanas ultra féminines qui grimpent sur des bécanes et qui matent le foot, on peut bien tricoter des mouffles de notre coté si ca nous chante sans qu'on vienne nous emmerder)

Nous pouvons être en couple, et même pacsées et que la demoiselle, oh combien sexy, qui nous accompagne, ne passe pas le temps avec nous en attendant de trouver un homme. C'est fou, elle aime ca (la salope :D )

Nous aimons nous faire draguer (et en plus ca arrive.)

Nous nous débrouillons seule comme des grandes et que certaines nanas devraient se rendre compte qu'elles sont individuelles et peuvent se servir de leur neurone et des dix doigts associés.


Liste non exhaustive, il se fait tard :D

vendredi 14 août 2009

Marcelle

Je m'appelle Marcelle. J'étais mariée à Marcel (oui ca a toujours beaucoup fait rire les gens). Il est décédé en décembre dernier d'un cancer foudroyant. Nous étions boulangers. Nous avons eu deux enfants, une fille et un garçon. Notre fils est décédé en dévissant une montagne. J'habite en Normandie, pas loin de Caen. J'aime jouer au rami et au scrabble avec mes amis et aller à la messe. Je fais d'ailleurs partie de la chorale de la paroisse.

Je m'appelle Marcelle et je ne comprends pas pourquoi je suis dans cet hopital. Marcel est mort, il parait. Ca m'emplit d'une infinie tristesse. Ma fille, Monique, vient me voir régulièrement et s'occupe de la maison qu'il va nous falloir vendre. J'ai souvent des appels de ma petite-fille qui habite Paris. Elle travaille dans l'informatique.

Je m'appelle Marcelle et Marcel ne vient jamais me voir. Je crois bien que nous nous sommes fachés mais je ne me souviens plus pourquoi. Monique me dit que non, il est mort mais je le saurai quand même. Je n'ai rien à faire ici, je veux rentrer chez moi. J'ai essayé plusieurs fois de prendre ma valise et partir mais je crois bien que je suis retenue prisonnière contre ma volonté.

Je m'appelle Marcelle et personne ne vient jamais me rendre visite. Monique prétend venir régulièrement mais je sais que c'est faux. Ma petite-fille ne m'appelle plus. En même temps, elle a mieux à faire que d'appeler une vieille dame à moitié folle. Parfois on me demande ce que j'ai fait hier ou avant, mais je ne m'en souviens plus. J'ai l'impression de perdre la mémoire.

Les gens m'appellent Marcelle, ca doit être mon nom. Une gentille dame vient me voir de temps en temps, elle a l'air de beaucoup m'aimer mais je n'arrive pas à savoir si je la connais ou pas. Je ne sais pas ce que je fais ici, tout est vague.

Elle s'appelle Marcelle, et de Marcelle, elle n'a plus que le prénom... Sa mémoire, c'est Nous.


jeudi 13 août 2009

Tout perdre ?

La notion de choix est parfois fluctuante. A quel moment sait-on que ce que l'on va faire est une connerie ou une bonne idée (avant de se retrouver les pieds dans les conséquences évidemment)? En gros à quel moment se met-on à réfléchir autrement qu'égoistement ?

Parce qu'en vrai, est ce que certains sacrifices, ou conséquences désastreuses valent vraiment le coup ?

- Est ce que cette soirée arrosée valait les 3h à raquer la gueule dans les chiottes et les deux jours de gastro qui ont suivi ?
- Est ce que ce plan cul et cette baise de 2h valait la sensation de vide qui en découle le lendemain ?
- Est ce qu'annuler un rendez-vous par flemme valait le coup de passer à coté ?
- Est ce qu'aller contre l'avis de quelqu'un auquel on tient valait le coup de perdre sa confiance ?
- Est ce que tromper et baiser pendant 2h valait le coup de foutre en l'air son couple voire une dynamique de vie ?
- Est ce que mentir valait le coup une fois le mensonge découvert ?
- Est ce que tu vas t'en vouloir longtemps de ne pas avoir été le voir à l'hopital avant de mourir ? Juste parce que c'était loin ?

Tout ceci comme exemple de choix mais vous pourriez en rajouter des tas aussi de votre coté...
Je suis quelqu'un d'entier et je ne fais pas dans la demie mesure... J'ai perdu des gens pour avoir fait des mauvais choix et aussi parce qu'ils ont fait les mauvais choix de leur coté. J'assume mes erreurs m'ayant rendue malheureuse et j'assume aussi d'avoir éjecté des gens de ma vie au prix d'un amour sacrifié.

Je déteste la phrase "Tu as fait un choix, tu as choisi de me perdre" et pourtant je suis la première à la prononcer, malgré moi.

Je sais que c'est con de réagir comme ca.. J'apprends, j'essaye de changer mais il y a des situations où le systeme d'alarme se déclenche et rien ne peut le stopper.

J'ai toujours espoir que les gens que j'autorise à entrer dans ma vie (la vraie, pas le show d'apparences) sauront faire les bons choix... J'ai toujours été déçue jusqu'alors...

mercredi 12 août 2009

ca va ca vient

Je ne suis pas morte ("ohhhh") et je reviens ("ahhhhh") !

Bon ok je sais, j'ai un peu abandonné mes brebis ces derniers temps mais je vis plein de choses palpitantes dont je ne peux pas parler ici (et vous allez me demander "mais pourquoi?" et je vous répondrai que la censure fait rage en ce moment... Mais ca viendra bien à changer)

Ce qui arrive en ce moment est très fort, et me rapproche de moi-même. Je me découvre et surtout je découvre que ce qui m'inquiétait en moi est finalement exploitable et positif.

Bien sur, j'envie les gens capables d'être heureux trois mois d'affilé, voire trois ans, tandis que je tiens à peine trois jours sans retomber dans un vieux badtrip miteux... Je n'ai toujours pas mal au coeur dans mes montagnes russes donc je vais prendre le parti de m'accrocher.. Et puis si je dégueule, ce sera surement une pauvre victime, restée en bas, qui n'avait rien demandé mais dont le destin était d'en prendre plein la gueule.


vendredi 7 août 2009

need holidays

Personne n'est en droit de me bousculer. M'acculer c'est déclencher une réaction négative et prendre un véritable risque de rejet. Je gère les angoisses à la va-comme-je-te-pousse-dans-le-fossé et puis plus on me met la pression et plus je me braque.

La grande gagnante au jeu du dérapage dans le fossé, c'est ma mère, qui s'est toujours sentie obligée de me repéter les choses 135 fois minimum, jusqu'à me pousser dans mes retranchements et finir par n'obtenir qu'un hurlement strident et peu productif de ma part...

Je suis comme un petit hérisson, qui lorsqu'on le touche avec un baton pour le faire réagir, se roule en boule, tous pics dehors, en attendant que ca passe. Et à la moindre occasion, je file me planquer dans un coin pour ne peut-être jamais ressortir.

Et pourtant, j'ai bien souvent besoin qu'on m'aide et qu'on me pousse un peu, mais plutôt dans le sens prendre ma main et me tirer vers ce qui m'angoisse, en me sécurisant. Mais la sécurité c'est comme le smic, c'est précaire.

En ce moment j'aimerai juste ne plus sentir les coups de batons dans les côtes et simplement profiter d'un peu de bonheur, même fugace. Tout le monde a le droit à une pause non ?


jeudi 6 août 2009

N'est pas décadent qui veut.

Féler, sur un bord de route, comme un hérisson rebondissant sur un capot de bagnole.
Les phares dans la gueule, dans l'urgence. Un dernier hurlement ou peut-être le premier ?
Félon, traitre à ton âme. Saccagé, juste bon à gesticuler dans le fossé.
Tant qu'à renier, autant crever.
Crabes grouillant, rats grignotant, loups affamés et chiennes en chaleur.
Que ce monde est gerbant, à bien le regarder.
Virevolte au gré du vent, des bourasques, des tempêtes et des marées montantes.
La chute n'est que plus grande. Le coeur claquera avant de s'écraser au sol. Il faut l'espérer.
L'homme ici de son plein gré, suit, si devant l'éternel.
Cravache, attache, ouvre et dégouline. Respire à plein poumons les vices sur un plateau.
Une paille au milieu des poudres de perlimpinpin.
N'est pas décadent qui veut.

lundi 3 août 2009

etat limite

D’un jour à l’autre, les murs de ma prison sont gris foncé ou rose bonbon, les envies de vivre ressemblent à des envies de mourir, et inversement, les certitudes de faire les bons choix ressemblent à une cordée qui dévisse d’une montagne.
D’une heure à l’autre, j’aime et je déteste. J’oscille entre le besoin d’être accompagnée et l’évidence d’être seule, à jamais.

Il parait que ca s’appelle un état limite.

D’une minute à l’autre, le bonheur a le gout du désespoir, le plaisir se transforme en douleur. Le sang qui pourrait couler n’est plus que l’exorcisme d’un mal fantomatique. Le courage d’avancer mute en peurs irrationnelles et en incapacité à bouger d’un millimètre.
Oui d’une minute à l’autre, les soirées sur le dancefloor disparaissent pour laisser place à un corps en position fœtal sur un canapé. Les mains qui devraient créer détruisent. Le cœur qui devrait ressentir est aride. L’âme se désintègre jusqu’à renaitre encore.

Etat limite qu’ils disent.

D’un cycle à l’autre, de bas en haut, mais jamais de gauche à droite, j’emmerde les limites.

marre!

Si les médocs ne font pas effet cette fois-ci, c'est décidé, je demande l'amputation du coté gauche de ma tête !

Faut pas déconner, six mois que ca dure cette putain d'infection... Et ce qui coule au fond de ma gorge est loin d'être appétissant... Par contre, je vais surement m'habituer à cette douleur qui ferait surement se rouler par terre n'importe qui... Je vous conseille vivement d'associer gingivite, mal de gorge, mal de tête et mal de sinus... Rien que du bonheur en barre king size.

Bon j'arrête de me plaindre et je vais attendre patiemment la mort, cette pute, qui ne viendra pas évidemment.