mercredi 8 avril 2009

doutes

Qu'est-on pret à accepter par amour ? Quelles sont les concessions qui ne viennent pas modifier douloureusement son âme ? Qu'elle est la limite avant de commencer à se renier ? Un peu ? Beaucoup ? Trop ? Merde je meure ?

Et puis, si cela arrive et que l'on passe des mois, des années à tout reconstruire, à tout retaper, à se découvrir dans la souffrance, est ce qu'après, on peut vraiment remettre le couvert ? Recommencer à croire qu'en s'oubliant, une relation peut tenir ? Je ne crois pas ! Mais le plus inquiétant est plutôt de faire foirer les relations les unes après les autres de peur d'être à nouveau en danger, et que pour se protéger, éloigner les gens est LA solution.

Je sais exactement où sont mes limites et ce que je suis prête à accepter. Mais j'ai encore un doute sur l'envie de concéder...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vas ...j'usqu'au bout de toi !!!!!

Au faite ..., tu mesures combien ?


Sam

Anonyme a dit…

Non non non!!! Tu a toujours été vraie dans cette histoire. Ne commence pas à te poser des questions sans fin stp. Tu l' a eu pendant plusieurs jours. C' était super! Si tu craque maintenant tu va tout foutre en l' air. laisse les fruits de ce moment murir... Tout vouloir bousculer va tout casser. Je t' envoie plein de pensées pour te re-booster!

-Dune69-

B.P. a dit…

En lisant tes réflexions sur la notion de limites et de transformation, j'ai eu un sentiment d'écho - voici donc des bribes des réflexions adressées à ma blonde d'il y a deux ou trois semaines (mon dieu, j'apprends à échanger ;-)

"Je n’avais pas l’intention de changer. Pas la plus petite, pas la moindre. Rejet plutôt immédiat de cette idée-là. Contradiction étonnante mais présente entre mon envie de me nourrir de toi et celle de me conserver intacte. Ma mauvaise foi légendaire t’aurait soutenu alors qu’on peut sentir à travers la vitre d’un bocal.
Je n’avais pas l’intention de changer, et je ne change pas. Je reste la semeuse de mots, la faucheuse du réel, la joueuse sans limites, l’agaçante reine du paraître, l’enfant fragile qui s’endort en souriant, la maîtresse avide. Je reste la superficielle et l’arrogante, la naturelle et la distante. Je reste la coléreuse et la caressante, la rêveuse et la violente. Je reste ce que je suis. L’oxymore d’une vie.

Je reste ce que je suis, mais pas complètement. J’en arrive à provoquer mon propre étonnement. Je reste ce que je Suis, mais ce que je suis évolue.

J’aimerais parfois te glisser dans ma chair pour que tu y ressentes l’empreinte que tu y laisses."

Je pense, de plus en plus, que changer ce n'est pas se renier, qu'accepter ce n'est pas céder, que pousser ses limites ce n'est pas prendre un risque. On grandit finalement beaucoup en se nourrissant des autres, de l'autre, des situations, mêmes dures, et même agréables. L'armure souvent se forge avec les autres, plus que contre eux.On dit que les plantes bouturées sont souvent les plus belles. Le mélange des sèves et de la terre crée le miracle. J'y crois désormais.

Take care

Anonyme a dit…

B.P serait-tu une quebecoise en Tabarnac ???????

Sti e Caaaalisse !


Sam