mardi 21 avril 2009

dure est la chute

On se dit que tout va bien, que ca va aller. On se le repete encore et encore jusqu'au moment où on se rend compte que se mentir ne va pas changer les choses et que mettre un torchon (pour ne pas dire un drap) sur la douleur n'est pas la solution.

Le problème, c'est qu'une fois qu'on se met à assumer que rien ne va plus et que dedans c'est le merdier, la solution pour se sentir mieux n'est pas comprise dans le package.

Je parle en ce moment, je parle beaucoup et j'ai l'impression de ne rien dire, de ne pas savoir quoi dire ni vraiment exprimer ce qui ne va pas. D'ailleurs je ne sais pas vraiment où ca déconne. Juste un mal-être au fond, une sorte de hamster dans les entrailles qui ronge les parois (mais je n'en viens pas encore à espérer qu'on me colle un briquet à proximité) et je tourne les choses en rond en espérant y voir plus clair et se frayer un chemin dans les méandres de mes multiples Moi.

Je sais que je vais reprendre pied rapidement, je n'ai pas le choix de toute facon et je n'ai pas le temps de me tourmenter si je veux construire un semblant d'existence dans les mois à venir. Mais putain, je déteste l'asphixie au réveil, les cycles dans la journée entre bonheur et douleur foudroyante, les envies de dégueuler le hamster et les phases de rejet en bloc pour tenir le coup.

Ce n'est qu'un mauvais moment à passer et si ca se trouve, demain matin, tout ira mieux. Surement.

2 commentaires:

B.P. a dit…

courage

pop a dit…

oui, courage miss!