jeudi 24 décembre 2009

mardi 15 décembre 2009

compassion

Comme je refuse d'aller chez le médecin, Peachy m'a interdit de me plaindre !
Alors du coup je viens chouiner ici !

J'ai AFFREUSEMENT mal au poignet ! La chute dans l'escalier lui a été fatal !

Voilà, maintenant vous pouvez compatir !

Merci. :)

lundi 14 décembre 2009

switch

La morne plaine derrière la manoir de Mortevielle pourrait être comparé au monde merveilleux de Disney, si j'en crois mon animation intérieure.

Je me suis posée une question deux minutes "suis-je devenue idiote ?" (vous pouvez toujours dire que je l'ai toujours été, je ne m'en offusquerai pas) mais en ce moment je n'ai strictement rien à dire. J'ignore s'il y a la notion d'envie qui s'y ajoute mais je me fais un chouette coma émotionnel. Je sais encore sourire, voire même rire mais rien ne m'interesse et tenir une conversation m'emmerde. Il n'y a aucune personne plus impactée qu'une autre ! Tout le monde est au même régime, sauf qu'avec certaine personne, j'essaye de faire des efforts et de ne pas avoir toujours l'air d'un zombi (et puis j'avais oublié qu'être vide nécessitait le port d'un masque au quotidien) .

J'ai bien senti la semaine dernière qu'un changement était en train de s'opérer et que j'avais touché mes limites de tolérance. J'ai bien entendu les portes étanches tomber avant qu'un "ras de marais" (ah ah ah je la garde celle là) ne vienne m'achever. Mais maintenant, il va falloir venir me chercher dans mes retranchements et mettre un peu de bétadine sur les blessures ! Parce que je ne pourrai pas revenir de moi-même.

Je ne fais pas dans le spectaculaire. Mais le résultat est le même. Je ne suis plus là.
(Vous avez 4h pour me réanimer ! Go ! )

jeudi 10 décembre 2009

mirage

Envie... Envies... Juste là, au creu du ventre...

Et si c'était simplement un mirage ?

mercredi 9 décembre 2009

inferno

Je me souviens, lorsque j'étais enfant, mon grand père se levait parfois le matin, la gueule dans le cul, et disait "cette nuit j'ai fait du pain"
C'était une phrase un peu étrange, qui a l'époque ne me parlait pas vraiment. Il m'avait alors expliquée qu'il faisait un rêve hyper réaliste où il faisait du pain (il était boulanger) et qui l'épuisait physiquement de la même manière que s'il avait réellement fait du pain.
J'ai compris réellement ce phénomène le jour où j'ai fait moi-même un rêve de ce genre. J'étais en troisième et j'étais en stage dans une pharmacie où je m'emmerdais profondément et où j'étais en gros la femme de ménage et où je rangeais les médicaments. Je me souviens avoir passé la nuit à ranger des médicaments sur des étagères. Je m'étais levée le matin dans un état de fatigue démesuré.

Ensuite j'ai découvert qu'on pouvait faire des rêves du même acabit mais en version érotique. Passer la nuit à rêver que l'on baise ou que l'on flirte et se réveiller mortifier d'excitation. Et ce genre de rêve poursuit quelqu'un très longtemps dans une journée et il est difficile d'en sortir.

Cette nuit, j'ai vécu la version apocalyptique des rêves réalistes.
Cette nuit, j'ai revécu une partie de ma vie que j'aimerai vraiment oublier. D'une façon affreusement réel, proche, comme si j'étais encore la personne de ce rêve.

De façon désordonnée, j'ai retrouvé les humiliations physiques, les coups reçus, les attaques contre mon corps, puis les humiliations psychologiques (les pires)... En public et en privé... Les phrases assassines, les abandons, les hontes, les cris, les larmes, la colère.
Cette nuit, j'ai de nouveau été cette ombre de moi-même, cet animal traqué qui doit se défendre pour survivre, l'insignifiante être qui ne méritait pas qu'on l'aime.
J'ai ressenti au travers de images de mon inconscient l'envie de crever plus forte que n'importe quoi, l'envie de tuer, les hurlements de l'âme face à l'injustice, les douleurs insupportables qui détruisent raison et controle, les réactions de femmes battues.
Cette nuit je n'étais plus ce que je suis aujourd'hui, j'étais cette victime que j'ai hais pendant des années, et dont je ne parle qu'à demi mots.

Et dans un demi sommeil, c'est Peachy qui a pris dans la gueule le réveil de l'angoisse, les réactions de défense, la colère sous-jacente. J'en suis tellement désolée. Ce n'était tellement pas prémédité.
C'est en glissant sur le parquet que je me suis vraiment réveillée et que j'ai réalisé que non, la femme qui avait parlé n'était pas le monstre qui m'avait détruit mais une autre personne.

Le rêve me poursuit. Je devrais être roulée en boule sous la couette et je vais faire comme si tout allait bien, toute la journée. J'avais l'ombre d'un espoir que les plaies soient cicatrisées. Mon inconscient me rappelle avec brio que je peux aller me faire foutre et que c'est toujours en moi.

Merci à qui de droit, pour ça...

mardi 8 décembre 2009

My world is messy but, anyway, I love it ! You can't understand, I'm mad

On sait que pour avancer il faut se foutre des coups de pompes dans le cul ! Et pas des coups de pantoufles hein ! Non non, c'est affublée de ses plus belles Rangers que la dame (nan un monsieur c'est moins érotique) va vous botter le derrière ! Parce que sinon, non seulement c'pas drole mais en plus la poussée en avant n'est pas suffisante.
N'allez surtout pas croire que j'aime me faire mal et que ce n'est que l'expression d'un masochisme à peine assumé... Parce que j'assume pleinement d'être maso et surtout je crois sincèrement qu'il faut souffrir pour être belle pour devenir meilleure et un brin équilibrée (pour l'équilibre, j'y crois assez moyennement mais sachant pertinemment que mon handicap est émotionnel, j'escompte qu'un jour on réussisse à m'extraire les crabes du bide avec une pince à sucre - La pince à sucre c'est juste pour le coté maso, vous l'aurez compris)

Là je vais m'adresser aux gens qui disfonctionnent et qui vivent avec de multiples angoisses quotidiennes. Vous connaissez le phénomène "Je vois la lumière" ? Le concept est simple.
Au milieu de crises d'angoisses et autres prises de tête réjouissantes, il y a une minute, une heure, rarement une journée (mais ne perdons pas espoir) où d'un coup, tout s'éclaire ! Juste le sentiment de savoir exactement où il faut aller et quoi faire et surtout, surtout, qu'on aura la force d'en sortir vivante et pas trop amochée. D'un coup, plus quelques instants, les rats grouillants s'endorment et ne reste qu'un sentiment d'évidence. I can do it ! I will survive (Et Peachy est nettement plus sexy que Gloria, si si ! ) !
Le problème c'est que ca ne dure jamais bien longtemps mais qu'il est permit de croire qu'un jour, les minutes d'évidences deviendront des jours, des semaines et qu'à terme, l'âme aura droit à un peu de repos bien mérité !

Le problème c'est qu'au delà de mes combats émotionnels, il y a aussi mon égo et ma dignité qui me rappellent joyeusement que tous les sacrifices ne sont pas bons à faire et qu'il est hors de question (et là Moi-23 est garant de la bonne marche de l'affaire) qu'on me prenne pour une conne ou que l'on me juge! Alors progresser oui mais selon certaines règles qu'il faudra suivre ! Parce que lorsque tu es à terre à ramper pour te sortir de douleurs qu'on ne souhaiterait pas à son banquier un mois de découvert, il est logique qu'un pied dans la gueule déclenche des envies de meurtre... Remarquez bien que ca a le mérite de te relever fissa ! T'as pas avancé mais au moins tu t'es défoulée ! :D

J'entrevois vraiment des choses possibles et positives derrière les combats quotidiens que je mène ! J'attends janvier comme le graal. Reprendre mon individualité, avoir un lieu sécurisant pour lécher mes blessures au lieu de les regarder suinter parce qu'il m'est impossible actuellement de me rouler en boule pour controler le bordel.
Voilà un an que j'apprends à partager. Il est temps que j'apprenne aussi à me partager. Et pas simplement en 23...

My world is messy but, anyway, I love it ! You can't understand, I'm mad :D

jeudi 3 décembre 2009

Conditionnement de nowel

C'est bientôt nowel ! Et donc pour nowel, chers parents, n'oubliez pas que vous devez conditionner vos gosses selon les stéréotypes en vigueur !




Parce qu'il est évident que la femme est voué à être une boniche pondeuse tandis que l'homme, le vrai, sauvera le monde et ramenera à bobonne le fric suffisant pour aller acheter un gigot pour dimanche !
Parce que moi, lorsque j'étais enfant, j'ai du batailler pour avoir une voiture téléguidée et des légo technik mais que la ménagère de Smoby elle a coulé de source (et j'avais rien demandé) !

Merde à la fin, les femmes n'ont pas besoin d'un homme (ou d'une femme qui les assumera de façon similaire) et peuvent se démerder toute seule ! Oui les femmes peuvent être pompier et médecin et se payer un homme de ménage ! Parce que c'est décidé, si je me prends une femme de ménage, ce sera un homme ! Je ne supporte pas toutes ces dindes qui sont obligées d'appeler à l'aide pour le moindre petit truc, que ce soit pour monter un meuble (lire un plan, dur !!) , changer une roue (m'en fous j'ai pas le permis) , venir les chercher (parce que prendre le métro, wahh c'est dur ca - Fonctionne surtout avec les bourgeoises - Besoin d'un chauffeur vous comprenez :D ) et qui ont juste l'air d'assistées ! Tu te dis que le jour où elles se feront larguer pour une pute de 20 ans, elles vont morfler !

Je ne supporte pas ce conditionnement social ! Si j'ai des gosses, ils joueront à la playstation, c'est unisexe :D