jeudi 6 août 2009

N'est pas décadent qui veut.

Féler, sur un bord de route, comme un hérisson rebondissant sur un capot de bagnole.
Les phares dans la gueule, dans l'urgence. Un dernier hurlement ou peut-être le premier ?
Félon, traitre à ton âme. Saccagé, juste bon à gesticuler dans le fossé.
Tant qu'à renier, autant crever.
Crabes grouillant, rats grignotant, loups affamés et chiennes en chaleur.
Que ce monde est gerbant, à bien le regarder.
Virevolte au gré du vent, des bourasques, des tempêtes et des marées montantes.
La chute n'est que plus grande. Le coeur claquera avant de s'écraser au sol. Il faut l'espérer.
L'homme ici de son plein gré, suit, si devant l'éternel.
Cravache, attache, ouvre et dégouline. Respire à plein poumons les vices sur un plateau.
Une paille au milieu des poudres de perlimpinpin.
N'est pas décadent qui veut.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'homme ici de son plein gré, suit, si devant l'éternel.

Suicide ????

Sam

Anonyme a dit…

J'ose imaginer que c'etait une très jolie ellipse voulue, suicide vend l'ether...
A380