D’un jour à l’autre, les murs de ma prison sont gris foncé ou rose bonbon, les envies de vivre ressemblent à des envies de mourir, et inversement, les certitudes de faire les bons choix ressemblent à une cordée qui dévisse d’une montagne.
D’une heure à l’autre, j’aime et je déteste. J’oscille entre le besoin d’être accompagnée et l’évidence d’être seule, à jamais.
Il parait que ca s’appelle un état limite.
D’une minute à l’autre, le bonheur a le gout du désespoir, le plaisir se transforme en douleur. Le sang qui pourrait couler n’est plus que l’exorcisme d’un mal fantomatique. Le courage d’avancer mute en peurs irrationnelles et en incapacité à bouger d’un millimètre.
Oui d’une minute à l’autre, les soirées sur le dancefloor disparaissent pour laisser place à un corps en position fœtal sur un canapé. Les mains qui devraient créer détruisent. Le cœur qui devrait ressentir est aride. L’âme se désintègre jusqu’à renaitre encore.
Etat limite qu’ils disent.
D’un cycle à l’autre, de bas en haut, mais jamais de gauche à droite, j’emmerde les limites.
Episode 3596
Il y a 22 heures
12 commentaires:
Limite.. limite peut être mais vivante toujours...
Exactement ! vivante et pas limitée :D
Ce sont les contrastes qui font la vie. Le reste n'est que survie.
(Et puis lit mité vaut bien cul tané. Ahem.)
A.380
(tanné, sorry)
c'est de la depression
non ce n'est pas de la dépression... rien à voir...
si tu le dis....
Une petite Tannée bien placée et tt rentrera ds l'ordre .
Sam
bordeline moi j'aurais dis....
yen a au moins une qui arrive à suivre :D
A suivre sur le fil, donc.
http://www.youtube.com/watch?v=ds_IQK6iMvU&feature=related
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