vendredi 7 août 2009

need holidays

Personne n'est en droit de me bousculer. M'acculer c'est déclencher une réaction négative et prendre un véritable risque de rejet. Je gère les angoisses à la va-comme-je-te-pousse-dans-le-fossé et puis plus on me met la pression et plus je me braque.

La grande gagnante au jeu du dérapage dans le fossé, c'est ma mère, qui s'est toujours sentie obligée de me repéter les choses 135 fois minimum, jusqu'à me pousser dans mes retranchements et finir par n'obtenir qu'un hurlement strident et peu productif de ma part...

Je suis comme un petit hérisson, qui lorsqu'on le touche avec un baton pour le faire réagir, se roule en boule, tous pics dehors, en attendant que ca passe. Et à la moindre occasion, je file me planquer dans un coin pour ne peut-être jamais ressortir.

Et pourtant, j'ai bien souvent besoin qu'on m'aide et qu'on me pousse un peu, mais plutôt dans le sens prendre ma main et me tirer vers ce qui m'angoisse, en me sécurisant. Mais la sécurité c'est comme le smic, c'est précaire.

En ce moment j'aimerai juste ne plus sentir les coups de batons dans les côtes et simplement profiter d'un peu de bonheur, même fugace. Tout le monde a le droit à une pause non ?


1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est l'heure de la pause.......
pose toi le temps que tu voudras....le temps dont tu auras besoin.......
profite de ce bonheur fuguace dont tu parlais.....
c'est precaire la securite, mais pas impossible.....