lundi 11 mai 2009

be happy and be good ?

"Alors que tant de mal se fait sur cette planète, personne n'aspire au mal. Nul n'est méchant volontairement, même les plus grands rompeurs de promesses, le pire des assassins ou le dictateur le plus sanguinaire. Chacun croit agir bien, et si ce bien s'avère ne pas être le bien des autres, s'il provoque douleur, chagrin et ruine, c'est par voie de conséquence, cela n'a pas été voulu. Tous les salauds ont les mains propres."
(La part de l'autre - Eric-Emmanuel Schmitt)

Quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, on est le salopard, le mauvais souvenir de quelqu'un. Si on devait essayer de protéger tout le monde, on ne ferait strictement rien. Il y aura toujours une personne quelque part pour qui vous avez été le monstre sans coeur qui a détruit sa vie (ou presque) et qui ne réalise pas une seconde que peut-être, vous n'aviez pas le choix pour être heureux. (et là j'exclue les gens foncièrement mauvais qui font du mal pour le plaisir - Et encore qu'il doit bien y avoir des explications à cela aussi... Tout se justifie pourvu qu'on veuille justifier...) . On ne sacrifie pas son existence pour le bonheur des autres.

J'ai été la victime de monstres et j'ai été monstre à mon tour. On se relève toujours de tout même si on change et avancer endort très bien la culpabilité (le temps aussi d'ailleurs - On ne peut pas rester les pieds dans le passé éternellement - Si on finit par pardonner aux autres, il me parait nécessaire de se pardonner à soi aussi).

J'ai essayé de me faire pardonner auprès des gens auquels j'avais fait du mal, malgré moi, et je n'ai pas toujours réussi mais j'ai soigné ma culpabilité avec les moyens du bord (Remarquez bien que tout le monde ne culpabilise pas) et certaines personnes ont essayé d'obtenir mon pardon. On finit par l'accorder, un jour...

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