dimanche 22 mars 2009

des signes

Elle était en face, loin, mais en face, dans cette rame de métro habituelle.
J'ai levé les yeux et je l'ai vu, elle me regardait. J'ai tenu son regard quelques instants puis tourné les yeux, y est revenu, elle était toujours là, continuant de me fixer.

Elle était jolie, très jolie même et c'est moi qu'elle regardait. L'égo est une mécanique bien huilée.
Je suis retournée à ses yeux, qui ne me lachaient pas. Un sourire échangé, ce sourire qui dit déjà que nous descendrons à la même station, quelqu'elle soit.

Et puis, j'ai coupé les signaux. Il y a quelqu'un dans ma vie, quelqu'un que j'aime et cette fille n'est rien. La fidélité n'est pas qu'un simple mot du dictionnaire, c'est un état auquel je me tiens.

Il aurait pu y avoir un dernier regard mais un homme s'est mis, debout, exactement dans la ligne de nos champs de vision. Il aurait pu s'asseoir, il aurait pu être à n'importe quel autre endroit de cette rame, mais non il est là, il a rompu le lien visuel. Et je l'en remercie intérieurement.

Et puis je me suis mise à sourire, je me suis rappelée mon opinion sur le hasard et les coincidences et je me suis dis qu'il y a vraiment quelque chose de supérieur qui protège notre histoire, que rien ne semble pouvoir nous séparer... Je sais, c'est à l'appréciation de chacun et mes croyances peuvent de pas être partagée. Mais ce mec reste un signe dans ma vision des choses.

Je suis descendue, je n'ai pas regardé si elle l'avait fait ou pas, pas tenté de croiser son regard. Je suis rentrée chez moi, légère, avec l'envie de serrer Peachy contre moi, et lui dire combien je l'aime.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Question :l' homme qui s'est mis, debout, dans la ligne du champs ,

il avait des ailes ds le dos ?,????



Sam